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Petit guide succinct traitant de la culture des orchidées en général

Petit guide succinct traitant de la culture des orchidées en général

Avec ce petit guide, j’ai essayé de réaliser un concentré d’informations précieuses pour apprendre à cultiver au mieux un grand nombre d’orchidées différentes, J’ai tenté une approche différente de la plupart des livres afin de vous faire prendre conscience que la nature agit toujours selon des lois de logique et de bon sens. Avec un peu d’expérience, vous verrez qu’il vous sera facile de vite comprendre comment pousse une orchidée et quels sont les soins spécifiques à donner à chaque espèce. Lancez-vous et apprenez de vos expériences, qu’elles soient positives ou alors négatives, dans tous les cas, elles vous feront avancer sur le chemin passionnant de l’orchidophile.

Lorsque l’on acquière une nouvelle espèce dans sa collection, on rêve tous de recevoir une fiche de culture détaillée sur la plante et de la voir prospérer en appliquant scrupuleusement les conseils dispensés. Comme il existe des milliers d’espèces, la tâche pourrait vite devenir complexe et les fiches de culture se multiplier de façon exponentielle. En fait, ce dont vous avez le plus besoin, est d’aiguiser votre sens de l’observation et d’acquérir quelques notions dont je vous fais part au fil de cet article.

Voici donc mon approche de l’Orchidophilie : http://orchidarium.ch/category/blog-de-lorchidarium/introduction/pour-le-plaisir-decrire/

Je propose une approche qui se veut singulière, originale, faisant appel au bon sens et à la réflexion, qui peut vous aider pour autant que vous ayez quelques notions sur les orchidées, les plantes exotiques ou le jardinage en général.

Tout d’abord, il est important de  connaître précisément le climat dans lequel vit la plante que vous allez adopter. Grâce à l’internet, il est très facile de trouver l’origine d’une espèce et de trouver un graphe expriment le climat de la région (température et pluviométrie annuelle). Les orchidées exotiques cultivées se distinguent par 3 climats principaux :

  1. Le climat frais : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Les_orchidees_de_serre_froide.pdf
  2. Le climat tempéré : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Orchidees_de_serre_temperee.pdf
  3. Le climat chaud : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Les_orchidees_de_serre_chaude.pdf

Ensuite, il faut tenir compte des changements de pluviométries en fonction des saisons. Même sous les tropiques, il peut y avoir des saisons sèches et les orchidées se mettent au repos en stoppant leurs croissance et / ou en perdant la totalité de leur feuillage ou en partie. Le prochain cycle de croissance reprendra à l’arrive de la prochaine saison des pluies.

Souvent, les plantes qui vivent dans des climats avec une alternance de pluies et de sécheresse ont une morphologie rappelant les plantes succulentes, ou alors des pseudobulbes bien développés, ou alors des feuilles et des racines très épaisses. Au contraire, les plantes dont le feuillage est très herbacé et fin, des racines fines et nombreuses, poussent dans des environnements toujours humides.

Il faut savoir que de nombreuses orchidées s’adaptent  à une plage climatique assez large et peuvent tolérer des différences assez sensibles vers le haut ou vers le bas pour autant que cela ne dure pas trop longtemps dans le temps.

Vous trouverez ici différent exemples de lieux de culture dans votre intérieur que vous pouvez adapter ou transformer pour accueillir une belle collection diversifiée d’orchidées : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/L%E2%80%99environnement-de-culture-id%C3%A9al.pdf

La plupart des espèces d’orchidées peuvent être maitrisée en culture car nous arrivons relativement facilement à recréer un environnement propice pour un très grand nombre d’espèces. Les plantes les plus difficiles à acclimater sont celles qui poussent en altitude, dans des climats tropicaux frais toute l’année. Les Andes, la Papouasie et les contreforts de l’Himalaya regorgent de climats de ce genre qu’il est difficile à reproduire artificiellement. Lors de nos étés de plus en plus longs et chauds, les plantes originaires de ces régions souffrent énormément de la chaleur et finissent souvent par dépérir. En effet, les différences de température jour / nuit s’atténuent et affectent bon nombre d’orchidées. Choisissez d’autres espèces dont vous pourrez satisfaire l’environnement.

Pour bien réussir la culture les orchidées, un certain nombre de paramètres doivent impérativement être ajusté au mieux pour satisfaire la plante.

  1. La lumière: elle doit toujours être abondante mais pas de soleil direct. Une fenêtre exposée à l’Est leur convient parfaitement. Pensez juste que les rayons de lumière vont tout droit. Mettre une plante à côté d’une fenêtre et non devant est un non-sens ! Elle est à l’ombre ! Placer les plantes exigeante en lumière contre la fenêtre et les espèce de sous-bois un peu en retrait. Une orchidée qui reçoit une lumière trop vive aura tendance à montrer un feuillage très clair ou alors rougissant. Si tel est le cas, retirer un peu la plante de la pleine lumière. Si à l’opposé, le feuillage vous parait bleuté et que la forme des feuilles à tendance à s’allonger et s’affiner, c’est le signe d’un manque de lumière.
  2. La température: une plage entre 15 et 30 °C permet de cultiver un très grand nombre d’espèces. Les orchidées apprécient d’avoir une amplitude de température entre le jour et la nuit d’environ 10°C. Pour certaines plantes au repos, la température peut facilement descendre la nuit aux alentours de 10°C sans causer de dégâts. Plus il fait froid, moins on arrose pour éviter d’éventuelle pourritures du cœur des plantes, S’il fait très chaud, penser à ombrer les plantes et de brumiser régulièrement de l’eau sur le feuillage pour abaisser la température par évaporation. Les orchidées apprécient énormément de faire un séjour au jardin. Placez-les à mi- ombre sous un arbre par exemple. Sortez-les en mai dès que la température s’adoucit et laissez-les jusqu’en octobre à l’approche des premières nuits fraîches. Dehors, les plantes deviennent robustes et fleuriront bien plus abondamment à la prochaine saison.
  3. L’hygrométrie: elle peut varier selon la saison. Pendant la saison de croissance, il est préférable de l’augmenter aux alentours de 60-70%. Penser à déposer des soucoupes de quelques centimètres de profondeur remplies de gravier humide sous vos plantes. Cela assurera un taux d’humidité élevé autour de vos plantes. En hiver, pendant le repos, l’humidité ambiante peut être réduite.
  4. La fréquence des arrosages: attention! C’est un sujet très délicat dont les nuances sont très importantes. Pour moi, c’est le paramètre qu’il faut gérer le plus précisément pour obtenir les bons résultats de culture. C’est une science difficile à enseigner car tout est dans la juste mesure. Il faut expérimenter, s’entraîner et beaucoup observer pour trouver les indices que la plante vous exprime. Je vous invite à lire ceci : http://orchidarium.ch/category/blog-de-lorchidarium/introduction/infos-plus-generales/larrosage-cest/
  5. La fertilisation: elle est nécessaire pour le développement harmonieux des plantes. Vous pouvez apporter l’engrais sous différentes formes, soit des engrais minéraux, soit des engrais organiques, soit des engrais plus complexes sous forme de pulvérisation foliaire. Dans tous les cas, il ne faut jamais exagérer avec l’engrais sous peine de brûler les racines délicates et si sophistiquées des orchidées. Dispenser l’engrais du printemps à l’automne pendant la période active de croissance et lever le pied durant l’hiver quand beaucoup de plantes ne poussent plus ou sont au repos. L’absorption de l’engrais est fonction de l’activité de la plante et de la lumière. Une plante est une usine capable d’utiliser et transformer l’énergie lumineuse. Elle fonctionne à plein régime pendant la période active de croissance avec une excellente source lumineuse. En hiver, l’activité baisse fortement car les jours sont très court et souvent sombres.
  6. Le respect des périodes de croissance et de repos: Les plantes fonctionnent selon la logique de la vie et le cycle des saisons. Même sous les tropiques, il y a des saisons où les plantes sont actives et des périodes où les plantes ralentissent leur croissance ou sont totalement à l’arrêt. Respecter ces phases de croissance et de repos avec l’arrosage et vos applications d’engrais. Des manipulations, des rempotages, des arrosages trop abondants aux mauvaises périodes peuvent souvent conduire à la catastrophe. Utilisez votre bon sens  et réfléchissez bien au cycle naturel de chaque plantes avec une phase de démarrage et de croissance active du printemps à l’automne, une phase de maturation juste avant l’entrée de l’hiver, et une phase de repos pendant le plein hiver lorsque les jours sont courts et que la lumière manque cruellement.

Tous ces facteurs ensembles vont agir sur la plante. Plus ils correspondent aux besoins spécifiques de l’espèce, plus la plante prospérera harmonieusement.

Souvent, lorsque les orchidophiles ont des déboires avec une plante qui ne poussent pas ou très mal, ils recherchent une seule cause au problème. En fait, le problème est multifactoriel et c’est pour cela qu’il est important de bien penser l’endroit où nous allons cultiver les orchidées et les soins spécifiques à donner à chaque plante. De façon générale, les orchidophiles qui traitent chaque plantes comme un être à part avec des besoins spécifiques obtiennent de bien meilleurs résultats que ceux qui appliquent le même traitement à toute leur collection sans aucune individualisation.

Je vous invite à lire ce PDF sur l’entretien optimal des orchidées pour bien comprendre comment procéder avec vos plantes : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/entretien_optimal.pdf

Les orchidées sont des plantes relativement solides et résistantes mais parfois si les conditions de culture deviennent défavorables, elles peuvent attraper diverses maladies ou des parasites. Dans ce cas, il est important de déceler le plus rapidement possible tout début d’attaque et d’appliquer une solution chimique ou naturelle pour contenir le problème. Si vous ne faites rien, les parasites vont se multiplier et envahir l’entièreté de votre collection et les maladies vont se propager aux autres plantes saines.  Il est important d’avoir une petite pharmacie de secours et d’utiliser les bons produits pour stopper toute attaque dès le départ. Dans toute collection de plantes, il est normal que de temps en temps une plante présente des problèmes et doit être soignée avec plus d’attention.

Sachez que de plus en plus, la chimie disparait de notre assortiment de lutte au détriment de solutions plus naturelles qui sont tout aussi efficaces si on y met un peu plus d’acharnement. Il y a par exemple les applications de microorganismes qui donnent d’excellents résultats, L’entreprise MULTIKRAFT en Autriche produit tout une gamme de produits intéressants. On trouve aussi tout une liste de stimulateurs de croissance. Ils ont pour but de booster la vigueur des plantes pendant les périodes défavorables à leur bonne croissance comme en hiver ou alors en été s’il fait trop chaud et évite le stress chez les végétaux. Si on les utilise correctement, ils aident à passer outre les périodes difficiles de culture.

Je vous propose de lire ce petit descriptif des problèmes majeurs rencontrés : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/ravageurs_et_maladies.pdf

Les orchidées sont des plantes qui peuvent vraiment vivre pendant de très nombreuses années et il n’est pas rares de rencontrer des orchidophiles d’un âge certain qui possèdent et entretiennent les mêmes plantes pendant plusieurs décennies. Par contre, il faudra tenir compte du fait qu’une plante grandisse et qu’elle ait besoin d’être rempotée de temps en temps. Ceci veut dire qu’il faut changer le substrat et le récipient des plantes qui s’étoffent ou sortent du pot, et parfois diviser ou rajeunir une plante par la taille. Cette opération est vraiment nécessaire pour la bonne vigueur des végétaux sur le long terme. Sans cela, elles finissent par dépérir. J’entends trop souvent les gens dire que leur plante est au bout de sa vie et que c’est normal qu’elle meurt après quelques années sans rempotage. Non c’est faux ! Le rempotage permet de rajeunir la plante et lui insuffler une nouvelle vigueur. Mais il faut respecter certaines règles que vous trouverez ici : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Le_rempotage.pdf

En résumé, il faut retenir que le terme « Orchidée » correspond à une famille de plantes comportant plus de 30’000 espèces et des centaines de milliers d’hybrides en tout genre. Cette famille est vaste et occupent tous les continents de la Terre et colonise tous les types d’environnements possibles.  Il est important de connaitre le genre et l’espèce de la plante que vous achetez (son nom en latin) ou alors avoir une idée à quel groupe appartient l’hybride (connaître les parentage du croisement) afin de savoir dans quelle catégorie de climats le placer pour lui donner le meilleur climat. Il existe une multitude de forme, de couleur et de taille d’orchidées qui peuvent se cultiver dans nos intérieurs, aussi bien sur le rebord de la fenêtre ou alors dans une serre pour les plus chanceux. Commencez par les plantes les plus robustes et au fur et à mesure de l’élargissement de vos connaissances en orchidophilie, vous pouvez y ajouter des spécimens de plus en plus rares et singuliers jusqu’à former une magnifique collection de plantes. Sachez que le jardinage en tout genre est une activité très reposante et excellente pour la santé mentale. Il aide à apaiser l’esprit après une longue journée harassante au bureau. De plus, ce sont des êtres vivants que vous allez choyer pour profiter de leur floraison exceptionnelle d’une grande beauté. Je vous invite à lire ces quelques lignes qui m’ont inspirées et qui j’espère résonneront aussi chez vous afin de vous donner l’envie de vous lancer dans ce mondes magique de la culture des orchidées : http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Petite_pensee_philosophique.pdf

Il existe une littérature spécifique sur la culture des orchidées écrites par des orchidéistes professionnels passionnés, des chercheurs, des botanistes, des scientifiques qui vous ouvriront les portes de l’orchidephilie. Vous pouvez également faire partie de société locale d’orchidophilie qui permet aux gens passionnés de se rencontrer et d’échanger de précieux conseils. Faites le premier pas, acheter une plante et regarder comment elle évolue. C’est le début d’une belle collection et d’un maximum de plaisir !

Le BiOrb AIR 60, un terrarium à gestion de climat automatique!

Vous avez toujours rêvé de pouvoir faire pousser un mini écosystème exotique dans votre bureau ou simplement à la maison sans avoir la contrainte quotidienne de gérer le climat et l’arrosage?

Avec BiOrb AIR 60, c’est devenu possible !

BiOrb AIR 60 est un terrarium de nouvelle génération, truffé de technologie, qui permet à la fois de contrôler les niveaux de luminosité, d’humidité et de la circulation de l’air. De plus, cet objet a été pensé et réalisé pour donner un aspect design dans votre intérieur, tout en mettant en avant la beauté du décor dans une bulle acrylique visible de toute part. Prenez contact avec la nature tout en étant chez vous ou au bureau et profitez d’une sensation de bien-être.

Imaginer votre paradis tropical et créez-le dans ce biotope. Le fabriquant indique clairement sur le carton d’emballage :

«Décuple votre sensation de bien-être. Les plantes sont l’antidote naturel contre la jungle de béton. A l’ère du numérique en effervescence 24h/24 et 7 jours/7, il est plus important que jamais de se connecter à la nature. Après tout, c’est une question d’instinct naturel. Désormais, profitez des bienfaits de la nature chez vous »

Comment ça marche ?

BiOrb AIR 60 est un biotope en forme de boule fabriqué en acrylique pour assurer une transparence optimale de l’ensemble. Dans le couvercle, se cachent des LED disposés en cercle, qui donnent une parfaite luminosité sur l’ensemble de l’espace planté. Une programmation permet de régler la luminosité sur un cycle de 12 heures de nuit et de 12 heures de jour. Chaque rythme commence par une intensification de la lumière pendant 30 minutes et se termine par une baisse de la luminosité (30 minutes).

Il y a aussi un système de nébulisation automatique réglable sur 3 positions (faible/ moyen et fort) qui se déclenche automatiquement lorsque le niveau d’humidité de l’air dans la sphère diminue. Ce système est couplé avec un système de ventilation aussi réglable sur 3 positions (faible/ moyen et fort) pour une aération parfaite de l’intérieur de la bulle. L’air est filtré au travers un filtre à charbon actif pour éviter toute odeur dans la maison.

Le BiOrb AIR 60 est conçu avec une réserve d’eau sous le terrarium qui permet de maintenir le substrat des plantes humide par un procédé de tapis comportant des mèches qui tirent l’eau vers le haut par capillarité mais sans le détremper.

Je dois avouer que l’ensemble du terrarium est extrêmement bien pensé et la fabrication de qualité. Son design a été bien réfléchi et permet une intégration du BiOb AIR 60 dans n’importe quel style d’intérieur puisqu’il se décline soit en blanc soit en gris foncé. De plus, son poids est léger et rend sa manipulation facile. A l’ouverture du carton, tous les accessoires, indispensables sont présents pour le montage du terrarium :

  • Substrat stérile en fibre de coco.
  • Soufflet pour le nettoyage.
  • 2 bouteilles d’HumidiMist avec embout de pulvérisation.
  • Bloc d’alimentation avec 3 adaptateurs de raccordement électrique pour l’UE.
  • Tapis capillaire.
  • Notice de mise en route très bien décrite.

A l’achat d’un terrarium Biob Air 60, il faut se poser la question suivante : quels genres de plantes désire-t-on cultiver à l’intérieur ?

Vous pouvez créer :

  • Une ambiance verte et humide, avec diverses fougères et selaginelles.
  • Une ambiance plus tropicale et colorée, avec diverses broméliacées, tillandsias et cryptanthus.
  • Une ambiance plus aérienne, en faisant un mélange de plantes épiphytes, petites orchidées, tillandsias.
  • Une ambiance plus raffinée, en créant un jardin d’orchidées miniature accompagnées de quelques plantes vertes pour étoffer votre création.
  • Un jardin plus simple, composé de quelques plantes fleuries de faible dimension tel que les saintpaulias, streptocarpus, begonia,  fittonias, etc…

Je vous déconseille les jardins de cactus et plantes grasses qui pourraient pourrir par excès d’humidité.

Laissez votre imagination vagabonder et créez un décor original. Pour ce faire, utilisez les souches artificielle BiOrb by Oase pour donner du volume, des pierres décoratives, des coquillages, des morceaux de liège, des racines de tourbière pour créer des terrasses, de la hauteur, des volumes, etc… Le choix est large et varié.

Par contre soyez bien informé sur les plantes que vous allez y introduire. Renseignez-vous impérativement sur leur développement final pour ne pas avoir de mauvaises surprises sur le long terme avec des végétaux exubérants qui vont vite finir par étouffer tout votre jardin.

Evitez de surpeupler votre terrarium et pensez à laisser suffisamment de place entre les plantes pour que celles-ci puissent se développer et prendre leurs marques tout en gardant un aspect naturel sur l’ensemble de votre composition. En quelques semaines vous verrez apparaitre les nouvelles feuilles, et la végétation va prendre sa place définitive.

Je vous déconseille fortement de ramasser de la mousse en forêt. Celle-ci ne s’adapte pas à ce genre d’environnement et finit par mourir.

Voici une liste de plantes non exhaustive que nous pouvons vous fournir selon disponibilité ou que vous pouvez trouver en jardinerie :

Broméliacées :

  • Cryptanthus diverses variétés
  • Neoregelia liliputiana
  • Nidularium ampulaceae
  • Nidularium fireball
  • Tillandsia diverses
  • Tillandsia cyanea
  • Guzmania minor

Fougères et selaginelles :

  • Adianthum caudatum
  • Doryopteris cordata
  • Hemoionitis arifolia
  • Pellaea rotundifolia
  • Selaginella diverses

Plantes vertes miniatures et décoratives :

  • Callisia Turtle
  • Fittonia diverses variétés
  • Hoya serpens
  • Hoya curtisii
  • Peperomia angulata
  • Saintpaulia

Orchidées miniatures :

  • Aerangis
  • Angraecum
  • Cochleanthes amazonica
  • Erycina pusilla
  • Leptotes bicolor
  • Macodes petola
  • Paphiopedilum de petites tailles divers
  • Phalaenopsis de petites tailles divers

Eléments de décor :

Vous pouvez aussi ajouter des éléments de décor dans votre BiOrb AIR 60 afin de créer des paysages en 3 dimensions, apporter de la profondeur, permettre la création de terrasses ou donner un aspect de rocaille. Pour ce faire, Biorb by Oase propose des racines et des rochers artificiels, fabriqués en résine. Ils sont très esthétiques et apportent une touche très naturelle dans votre biotope.

Si vous ramasser des pierres, évitez celles en calcaire qui sont souvent incompatibles avec beaucoup de végétaux tropicaux. Faites un petit test avec une goutte d’un anti calcaire (Durgol). Si de la mousse se forme, cette pierre est en calcaire et est à éviter.

Si vous ramassez des branches mortes, lavez-les à grande eau et passez-les quelques minutes au four à micro-onde pour les stériliser et éviter tout risque d’introduire des larves et œufs de coléoptères nuisibles.

Gravier déco, sable et coquillages peuvent également agrémenter votre décor.

Vous pouvez utiliser un pistolet à colle chaude pour fixer certains éléments de déco entre eux ainsi que pour fixer les tillandsias sur un support de bois ou de roche.

Entretien du BiOrb AIR 60

L’important est le choix des végétaux et la densité de plantation de votre BiOrb AIR 60 au moment de sa création. S’il a bien été pensé, vous aurez relativement peu d’entretien courant. Par la suite, il faudra de temps en temps pincer certaines plantes pour maintenir leur port compact. Veillez aussi à retirer les vieilles feuilles inesthétiques qui peuvent jaunir à la base d’une plante. De temps en temps une petite modification mineure, un remplacement de plante ou la suppression d’un végétal envahisseur sont des tâches horticoles minimes auquel il faut s’attendre pour le maintien de votre terrarium sur le long terme.

Parfois, il peut être nécessaire de vaporiser quelques plantes épiphytes avec le spray HumidiMist fourni avec le Kit BiOrb ou alors arroser des plantes avec un peu d’eau jusqu’à la stabilisation complète de votre microcosme. Pensez toujours à utiliser une eau déminéralisée pour éviter tout dépôt de calcaire. De temps en temps, vous pouvez également donner un peu d’engrais (type engrais à orchidées) pour maintenir les plantes en santé, mais sans favoriser une croissance excessive.

Si par hasard, des insectes nuisibles envahissaient votre terrarium, il faudra impérativement traiter avec un insecticide. L’utilisation d’un fongicide prêt à l’emploi (se trouve dans toutes les jardineries) peut aussi s’avérer nécessaire si l’ambiance reste trop humide et provoque le départ de maladies cryptogamiques indésirables (pourriture de feuilles).

En conclusion

Il aura fallu attendre relativement longtemps pour trouver sur le marché un terrarium à gestion de climat automatique où tous les paramètres sont intégrés, qui soit à la fois esthétique et fonctionnel. Je conçois que c’est un investissement conséquent et pas forcément à la portée de tous. D’un autre côté, il vaut la peine d’investir un peu plus d’argent dans une technologie fiable et d’avoir un objet entre les mains qui ait été pensé avec soin par des ingénieurs chevronnés. Ce terrarium n’est de loin pas un objet banal. C’est un véritable outil professionnel qui promet de bons résultats. Encore une fois, je suis convaincu que c’est un dispositif parfait pour cultiver facilement des plantes tropicales en intérieur. C’est un excellent moyen pour prendre contact avec la nature tout en restant chez soi et profiter d’une sensation de bien-être.

Bienvenue dans l’univers de BiOrb AIR, il ne vous reste plus qu’à admirer.

ARROSER, C’EST…

A R R O S E R   c’est :

Brumiser, vaporiser, sprayer, bassiner, humidifier, doucher, baigner, inonder, mouiller, imbiber, imprégner, etc…

Beaucoup de mots pour désigner le même acte, mais avec des nuances….Et tout le monde sait que les nuances font la différence !

Avec le temps, je me suis rendu compte qu’un des points essentiels de la réussite de la culture des orchidées est bel est bien l’arrosage, en résumé, l’apport d’eau à votre plantes ! En fonction des types de plantes, de leurs origines, de leurs stades de culture, de la saison et de bien d’autres facteurs, l’arrosage doit se nuancer pour être en harmonie avec la plante et son stade de développement.

Trempage et arrosage hebdomadaire ne sont pas les bons moyens d’arroser!

Ceux qui trempent leurs plantes une fois par semaine ou qui les arrosent selon ce rythme auront peu de succès s’ils veulent cultiver un large choix de plantes différentes car beaucoup ne toléreront pas ce régime. Il en va de même pour les personnes qui disent “je les traite toute de la même façon“. Dans la nature personne n’est identique en besoin!

Ci-dessous vous pouvez voir différentes techniques et matériel pour arroser les plantes, de la canne d’arrosage au brumisateur. Chacune d’elle apporte de l’eau à l’orchidée mais d’une façon totalement différente en volume.

A R R O S E R   c’est :

Apporter la bonne dose d’eau au bon moment!

Seul l’observation quotidienne permet de définir quand arroser.
Les besoins en eaux des orchidées varient selon la saison, le cycle de croissance, la météo du jour et la couleur des racines et du substrat.
Il faut apprendre à lire le besoin en eau sur sa plante en fonction de son origine et son stade de croissance (connaître l’environnement naturel de culture de sa plante).
Il faut s’équiper du bon matériel pour arroser facilement, rapidement et simplement. Nous commercialisons depuis des années un petit embout qui fait office de pomme d’arrosoir et qui se fixe sur n’importe quelle bouteille PET. C’est un petit truc que j’ai ramené d’Angleterre,qui est vraiment très pratique pour faire des arrosages rapides et ciblés. Nous le vendons à l’Orchidarium pour quelques francs.

Les stress hydriques :

L’eau en excès favorise la pourriture des racines et la dégradation du substrat.
L’eau en manque provoque l’arrêt de croissance, la chute des feuilles du bas de la plante et des boutons et fleurs et provoque des pousses en accordéon.

Le savoir-faire de l’arrosage permet de garder les plantes en bonne santé pendant des années et évite bien des problèmes de maladies.

Voici les deux raisons majeures pourquoi il ne faut pas tremper une orchidées cultivée dans un substrat à base d’écorce :

  1. L’écorce est plus légère que l’eau et flotte. A chaque trempage, la plante se désolidarise de son pot et une partie de l’écorce s’en va. Au bout de quelques temps et après plusieurs trempages, la plante est complètement déstabilisée et finit par ne plus aller bien. Ci-dessous un série de photos qui vous illustrent le phénomène.
  2. L’écorce n’est pas un matériaux absorbant qui transmet l’eau entre les particules par capillarité comme le ferait un compost organique ou de la tourbe. En trempant le pot d’orchidée dans quelques centimètre d’eau, il y a de gros risques que la partie supérieur ne soit jamais humide et que les racines du haut finissent par mourir de déshydratation.

 

Le Cattleya : une orchidée aux fleurs voluptueuses sans pareil

Comment les cultiver sur le long terme ?

Comment les faire fleurir ?

Le Cattleya est une plante originaire d’Amérique du Sud qui pousse soit en épiphyte sur les grands arbres, soit près du sol dans des buissons bas exposés en pleine lumière ou sur des rochers dans certains cas rares. Une chose est sûre. Ils ont besoin d’une lumière vive, d’air aux racines et de temps pour bien s’installer. Les Cattleya sont des plantes pour climat tempéré – chaud qui s’adaptent très bien en 14°C et 35°C. Les étés chauds favorisent leur croissance active et les hiver plus frais correspondent à leur période de repos. Les Cattleya ont largement été hybridés et maintenant il existe sur le marché tout un tas de type de Cattleya, de la grosse plante aux miniatures. Bien que très exotique, les Cattleya restent des plantes très résistantes qui s’adaptent bien pour autant que vous respectiez les points ci-dessous.

Les Cattleya ont quelques exigences dont il faut tenir compte si on veut voir annuellement des fleurs sur ses plantes.

  1. Utiliser impérativement un substrat grossier à base d’écorce qui ne se fuse pas après 2 ou 3 ans. Je préconise l’Orchiata Power 9-12 mm qui favorise un très bon enracinement et évite les rempotages trop fréquents
  2. Ne pas déranger les Cattleya par des rempotages intempestifs. Les laisser vivre 4 à 5 ans entre chaque rempotage.
  3. Les placer dans un lieu très lumineux et bien exposé devant la baie vitrée. A la belle saison, ils apprécient de sortir au jardin en recevant le soleil matinal pendant quelques heures.
  4. Respecter impérativement leur cycle de croissance et période de repos. L’application d’eau et d’engrais doit être réfléchie en fonction de leur stade de croissance. Les rempotages doivent se faire au moment de l’apparition des nouvelles racines pour éviter les mauvaises reprises des plantes.
  5. Rester patient avec les Cattleya. Il n’est pas rare d’attendre 2 ans après un rempotage pour voir apparaitre une nouvelle floraison digne de ce nom.

Le type de croissance du Cattleya

Le cattleya est une orchidée sympodiale qui pousse le long d’un rhizome qui s’allonge d’année en année. Le cattleya comporte des pseudo-bulbes plus ou moins allongés selon les espèces surmontés d’une ou 2 deux feuilles selon si l’on a affaire à un Cattleya monofolié ou bifolié. Généralement et sous nos latitudes, il n’émet qu’un seul bulbe par an. La partie la plus jeune de la plante se trouve à l’avant du rhizome. C’est de là que sont produites les fleurs, les racines et la nouvelle pousse annuelle. A la base de chaque pseudo-bulbe se trouve 1 ou plusieurs yeux dormant susceptibles de se développer en une nouvelle pousse.

Le cycle de croissance du Cattleya

Au printemps avec l’allongement des  jours, un ou deux yeux peuvent se réveiller à la base du dernier pseudo-bulbe et commencer leur croissance. C’est le début de la phase de croissance. C’est aussi le moment de rempoter la plante si celle-ci déborde trop de son pot ou que le substrat est décomposé.

La nouvelle pousse se développe lentement pendant toute la période estivale et de nouvelles racines se forment à la base de cette pousse. Lorsque la pousse arrive à maturité, la feuille se déplie et le pseudo-bulbe commence à se remplir. On voit alors apparaître la spathe au somment du bulbe d’où sortiront les fleurs.

A l’automne, la nouvelle pousse doit au moins atteindre la taille de la pousse précédente, voire devenir plus belle et plus grosse. Celle-ci doit maintenant maturer, ce qui veut dire que les tissus durcissent pour former un pseudo-bulbe et une feuille bien ferme. C’est un processus très important pour assurer une belle qualité de floraison.

Certains Cattleya fleurissent à l’automne à la fin de la maturation de la nouvelle pousse puis entre dans une phase de repos où plus rien ne se passe. D’autres fleurissent au tout début de l’année, au milieu de leur période de repos.

La période de repos est une phase entre 2 cycles de croissance où la plante n’a plus d’activité. Elle dure de 1 à 4 mois en général et intervient la plupart du temps pendant notre hiver.

Comment soigner un Cattleya :

Choisir un emplacement en pleine lumière derrière une baie vitrée. Le Cattleya peut supporter quelques heures de soleil par jour. Eviter de les cultiver dans des cache-pots serrés qui gardent trop l’humidité. Il est important que l’air circule correctement autour des racines pour les garder en santé sur le long terme. Le Cattleya est une plante coriace qui supporte très bien le sec.

Lors de la reprise de la végétation au printemps, il faut adapter les arrosages et les apports d’engrais à sa phase de croissance. L’engrais n’est distribué que lors de la phase de croissance jusqu’à la maturation de la pousse. Après, il n’est plus nécessaire car la plante est au repos. Il est important de ne jamais inonder un Cattleya car ses racines sont sensibles et pourrissent facilement si l’eau stagne au fond du pot. Il faut toujours laisser le substrat sécher en surface entre chaque arrosage.

La croissance des Cattleya est plus harmonieuse si l’on utilise un engrais riche en P et K. On peut toujours pulvériser des engrais organiques sur le feuillage pour obtenir un beau feuillage vert foncé pendant la saison de croissance. Lors de la maturation des nouvelles pousses, l’engrais pour floraison est important pour faire gonfler les pseudo-bulbes. J’ai pour habitude de leur donner un engrais en granulé longue durée (6 mois) lorsque les nouvelles pousses font entre 10 à 20 cm de long. Ceci vient en plus des arrosages à l’engrais liquide. Ainsi je suis assuré que les nouvelles pousses seront bien gonflées pour assurer une belle floraison.

En fin de saison de croissance à partir de septembre, il est aussi impératif d’augmenter la luminosité pour favoriser le durcissement des tissus. A ce moment, la plante produit et stocke de grandes quantités de sucre qui seront utilisés ultérieurement pour la formation des fleurs.

Les variétés de Cattleya automnales ne vont pas tarder à fleurir. Profitez de ce moment privilégié pour admirer les immenses fleurs parfumées qui s’épanouissent. Un Cattleya fleurit en moyenne 4 à 5 semaines. Les variétés jaunes ont un temps de floraison plus court de 3 à 4 semaines.

Lors de la période hivernale, j’essaie d’enlever la totalité des ombrages et je maintiens mes Cattleya dans une ambiance un peu plus sèche. Les arrosages sont franchement espacés. Il faut simplement veillez à ce que les pseudo-bulbes restent turgescents. C’est la période de repos des Cattleya.

Les maladies principales chez le Cattleya

  • Phytophtora cactori : Parfois en cours de croissance les nouvelles poussent noircissent très rapidement de l’extrémité vers le bas. Traiter d’urgence avec un fongicide (Aliette) pour stopper la progression.
  • Fusariose : Le rhizome devient brun et le dessèchement remonte le long des pseudo-bulbes par la base. C’est une maladie à prendre au sérieux dès l’apparition des premiers symptômes. Traiter d’urgence la plante avec Switch ou Aliette pour stopper la progression.
  • Viroses : très fréquentes chez de nombreuses plantes, elles sont visibles sur les feuilles et sur les fleurs. Si vous apercevez des marbrures jaunes et/ou brunes sur les nouvelles feuilles et que celle-ci sont plus petites que les anciennes, il s’agit très probablement de virus. Il en est de même si des marbrures brunes ou blanches apparaissent sur les fleurs Il faut détruire la plante car c’est incurable. Il est important de désinfecter ses ustensiles (ciseaux, sécateur) lors de chaque coupe sur une plante avant d’aller sur une autre en trempant l’outil dans l’alcool à brûler et en le flambant. L’infection se fait le plus souvent par les façons culturales (coupes et tailles).
  • Cochenilles : plusieurs types de cochenilles attaquent les Cattleyas, il faut bien retirer les enveloppes sèches le long des bulbes pour dégager les zones à traiter et utiliser un insecticide. Les huiles de Neem ou de paraffine sont particulièrement efficaces et ne causent aucun dommage sur la plante.
  • Absence de fleurs : si un Cattleya ne fleurit pas c’est que sa culture annuelle a été négligée et que les nouvelles pousses n’ont pas atteint une taille et une force suffisante pour fleurir. Ceci est dû la plupart du temps à un manque de lumière, un mauvais enracinement car les arrosages sont bien trop abondants ou alors un pot trop grand qui accumule l’humidité et les racines ne se développent pas correctement. Dans les 2 cas, Il faudra améliorer ses conditions de culture au prochain cycle de croissance.

Le rempotage

Pour garder un Cattleya en santé sur le long terme il faut le rempoter régulièrement, environ tous les 4 ou 5 ans. Lorsque le rhizome progresse avec les croissances annuelles successives, il finit toujours par déborder du pot.

Dans ce cas, au printemps et lorsque le nouvel œil se développe, on extrait la plante hors de son pot, on nettoie tout le substrat et on élimine les anciens pseudo-bulbes pour n’en conserver que les 4 plus jeunes qui permettent d’obtenir une plante de taille à refleurir.

Astuce : Les anciens pseudo-bulbes peuvent être conservés pour faire de la multiplication. Mettez ces bulbes dans un sac plastique transparent avec de la mousse de sphaigne humide. Au bout de quelques semaines, un œil dormant va entamer sa croissance. Vous pourrez alors empoter la plante.

Les racines sèches sont éliminées, les autres raccourcies à 10 cm. Prenez un pot de taille à contenir la plante pendant au moins 3 ans dans son pot avant le débordement du rhizome. Des pots trop grands ne sont pas bons car les Cattleya ont de la peine à s’établir dedans. Utilisez un substrat grossier (Orchiata Power) et plaquez la partie du rhizome la plus ancienne contre le bord du pot pour laisser l’espace libre à l’opposé à la nouvelle pousse. L’écorce doit être tassée pour bien maintenir le Cattleya en place. Plantez-y quelques tuteurs et attachez-y les pseudo-bulbes pour que l’ensemble ne bouge absolument pas. Une plante mal stabilisée ne s’enracine jamais car les nouvelles racines délicates se brisent à chaque tentative de croissance s’il y a du mouvement.

Après le rempotage, on laisse la plante sur le sec pour permettre la cicatrisation des tissus meurtris. Puis par la suite, seul des arrosages très léger et des vaporisations apporteront un peu d’humidité jusqu’à la reprise de la plante. C’est long et il faut être patient. Souvent, la première année qui suit le rempotage, les floraisons sont maigres. C’est tout à fait normal. Le Cattleya est une plante à croissance lente et saisonnière qui demande de la patience pour le voir s’épanouir au mieux.

Une astuce pour augmenter le nombre de fleurs :

Quand on possède de gros Cattleya avec un certain nombre de bulbes, un truc pour augmenter le nombre de départ de nouvelles pousses au printemps est de donner quelques coups de sécateurs dans le rhizome pour lever la dormance des yeux dormants. Par exemple, sur un Cattleya comportant 6 pseudo-bulbes le long du rhizome, je sectionne le rhizome après 3 bulbes. La partie avant va poursuivre son développement et la partie arrière va émettre une nouvelle pousse à partir d’un œil dormant. Si l’on faut cette opération en même temps que le rempotage, le choc pour la plante est trop grand et souvent la partie arrière meurt au lieu de prospérer.

Plante très résistante :

Rappelez-vous que les Cattleya sont des plantes très résistante et ce n’est pas une petite variation du climat qui va les faire chavirer. Bien cultivés en pleine lumière, arrosés de façon correcte et dosée, ils produisent des floraisons spectaculaires très colorée.

Ne vous fier pas trop à leur durée de floraison qui peut sembler bien éphémère comparés aux Phalaenopsis pour les éliminer d’office de votre collection d’orchidées. La couleur, la taille et le parfum de ces fleurs envoutantes font vite oublier ce détail. Et puis, c’est captivant de voir pousser la plante, s’intéresser à ses racines et son feuillage. La floraison n’est que la récompense d’un suivi annuel bien fait !

Au cœur de l’Orchidarium de Prangins, l’envers du décor (partie2)

L’eau, source de vie saine

Une eau tempérée et de bonne qualité

Les orchidées sont des plantes épiphytes qui réclament une eau de très bonne qualité pour croître et fleurir. Une eau de bonne qualité signifie de l’eau chimiquement pure qui ne contient pas ou que très peu de sels dissous. En contrepartie, l’eau issues des nappes phréatiques du pied du Jura est une eau classifiée comme dure ou calcaire. En effet, elle contient beaucoup de sels dissous. On le remarque aisément lorsque fait chauffer cette eau et qu’il reste un dépôt blanchâtre au fond des casseroles. L’eau de pluies est une eau considérée comme pure puisqu’elle ne contient aucun élément dissous. Elle est parfaite pour la culture des orchidées.

 

Collecter l’eau de pluie

Lorsque j’ai commencé mon projet d’Orchidarium, le premier investissement fut un bassin de rétention d’eau de pluie de 100 mètres cubes installé dans le sous-sol du bâtiment. J’ai la chance d’avoir un toit de 500 mètre carré pour récupérer l’eau de pluie. Ce bassin me fournit l’eau d’arrosage pour toute l’année. Si le niveau venait à baisser drastiquement à la suite d’un été spécialement sec, j’ai la chance d’avoir un système secondaire d’apport d’eau brut du lac. L’eau du lac Léman est relativement douce et ne contient que 15°F de dureté, ce qui est tout à fait acceptable pour de courte période.

 

L’importance de traiter l’eau avant l’arrosage

Pour permettre les arrosages des plantes, j’ai un système de pompe et de vase à air comprimé qui me met l’eau de pluie sous pression pour une utilisation dans toutes les serres en permanence. L’eau est acheminée par des tuyaux plastiques pour éviter la corrosion et passe à travers un échangeur thermique. L’eau est ainsi chauffée en tout temps à 25°C. Il faut dire qu’en hiver, le bassin de rétention d’eau se refroidit passablement avec les pluies glacées.

Puis l’eau passe au travers d’un magnétiseur qui change la forme spatiale des molécule d’eau par des fréquences électriques avant d’être distribuée dans les serres. On obtient ainsi une eau de très haute qualité avec un pouvoir mouillant très efficace. Les plantes sont très sensibles à cette qualité d’eau.

L’eau est un des facteur les plus important dans un établissement horticole. Ceux qui arrose avec l’eau du réseau ont souvent beaucoup de problème avec les dépôts calcaires sur les feuilles, ce qui rend les feuilles moins jolies. Il est important de faire le nécessaire pour que l’eau soit source de vie saine.

A propos:

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Ingénieur de formation dans le domaine horticole, Daniel Page s’est toujours passionné au fil du temps à la botanique et principalement à l’orchidophilie. Ses nombreux voyages et formations à l’étranger lui ont permis d’acquérir une solide expérience
dans ce domaine singulier. En 1997, il créa l’Orchidarium et exploite depuis les 1000 mètres carrés de serres où sont cultivées plus de 2000 espèces et hybrides différents d’orchidées en provenance du monde entier.