Le BiOrb AIR 60, un terrarium à gestion de climat automatique!

Vous avez toujours rêvé de pouvoir faire pousser un mini écosystème exotique dans votre bureau ou simplement à la maison sans avoir la contrainte quotidienne de gérer le climat et l’arrosage?

Avec BiOrb AIR 60, c’est devenu possible !

BiOrb AIR 60 est un terrarium de nouvelle génération, truffé de technologie, qui permet à la fois de contrôler les niveaux de luminosité, d’humidité et de la circulation de l’air. De plus, cet objet a été pensé et réalisé pour donner un aspect design dans votre intérieur, tout en mettant en avant la beauté du décor dans une bulle acrylique visible de toute part. Prenez contact avec la nature tout en étant chez vous ou au bureau et profitez d’une sensation de bien-être.

Imaginer votre paradis tropical et créez-le dans ce biotope. Le fabriquant indique clairement sur le carton d’emballage :

«Décuple votre sensation de bien-être. Les plantes sont l’antidote naturel contre la jungle de béton. A l’ère du numérique en effervescence 24h/24 et 7 jours/7, il est plus important que jamais de se connecter à la nature. Après tout, c’est une question d’instinct naturel. Désormais, profitez des bienfaits de la nature chez vous »

Comment ça marche ?

BiOrb AIR 60 est un biotope en forme de boule fabriqué en acrylique pour assurer une transparence optimale de l’ensemble. Dans le couvercle, se cachent des LED disposés en cercle, qui donnent une parfaite luminosité sur l’ensemble de l’espace planté. Une programmation permet de régler la luminosité sur un cycle de 12 heures de nuit et de 12 heures de jour. Chaque rythme commence par une intensification de la lumière pendant 30 minutes et se termine par une baisse de la luminosité (30 minutes).

Il y a aussi un système de nébulisation automatique réglable sur 3 positions (faible/ moyen et fort) qui se déclenche automatiquement lorsque le niveau d’humidité de l’air dans la sphère diminue. Ce système est couplé avec un système de ventilation aussi réglable sur 3 positions (faible/ moyen et fort) pour une aération parfaite de l’intérieur de la bulle. L’air est filtré au travers un filtre à charbon actif pour éviter toute odeur dans la maison.

Le BiOrb AIR 60 est conçu avec une réserve d’eau sous le terrarium qui permet de maintenir le substrat des plantes humide par un procédé de tapis comportant des mèches qui tirent l’eau vers le haut par capillarité mais sans le détremper.

Je dois avouer que l’ensemble du terrarium est extrêmement bien pensé et la fabrication de qualité. Son design a été bien réfléchi et permet une intégration du BiOb AIR 60 dans n’importe quel style d’intérieur puisqu’il se décline soit en blanc soit en gris foncé. De plus, son poids est léger et rend sa manipulation facile. A l’ouverture du carton, tous les accessoires, indispensables sont présents pour le montage du terrarium :

  • Substrat stérile en fibre de coco.
  • Soufflet pour le nettoyage.
  • 2 bouteilles d’HumidiMist avec embout de pulvérisation.
  • Bloc d’alimentation avec 3 adaptateurs de raccordement électrique pour l’UE.
  • Tapis capillaire.
  • Notice de mise en route très bien décrite.

A l’achat d’un terrarium Biob Air 60, il faut se poser la question suivante : quels genres de plantes désire-t-on cultiver à l’intérieur ?

Vous pouvez créer :

  • Une ambiance verte et humide, avec diverses fougères et selaginelles.
  • Une ambiance plus tropicale et colorée, avec diverses broméliacées, tillandsias et cryptanthus.
  • Une ambiance plus aérienne, en faisant un mélange de plantes épiphytes, petites orchidées, tillandsias.
  • Une ambiance plus raffinée, en créant un jardin d’orchidées miniature accompagnées de quelques plantes vertes pour étoffer votre création.
  • Un jardin plus simple, composé de quelques plantes fleuries de faible dimension tel que les saintpaulias, streptocarpus, begonia,  fittonias, etc…

Je vous déconseille les jardins de cactus et plantes grasses qui pourraient pourrir par excès d’humidité.

Laissez votre imagination vagabonder et créez un décor original. Pour ce faire, utilisez les souches artificielle BiOrb by Oase pour donner du volume, des pierres décoratives, des coquillages, des morceaux de liège, des racines de tourbière pour créer des terrasses, de la hauteur, des volumes, etc… Le choix est large et varié.

Par contre soyez bien informé sur les plantes que vous allez y introduire. Renseignez-vous impérativement sur leur développement final pour ne pas avoir de mauvaises surprises sur le long terme avec des végétaux exubérants qui vont vite finir par étouffer tout votre jardin.

Evitez de surpeupler votre terrarium et pensez à laisser suffisamment de place entre les plantes pour que celles-ci puissent se développer et prendre leurs marques tout en gardant un aspect naturel sur l’ensemble de votre composition. En quelques semaines vous verrez apparaitre les nouvelles feuilles, et la végétation va prendre sa place définitive.

Je vous déconseille fortement de ramasser de la mousse en forêt. Celle-ci ne s’adapte pas à ce genre d’environnement et finit par mourir.

Voici une liste de plantes non exhaustive que nous pouvons vous fournir selon disponibilité ou que vous pouvez trouver en jardinerie :

Broméliacées :

  • Cryptanthus diverses variétés
  • Neoregelia liliputiana
  • Nidularium ampulaceae
  • Nidularium fireball
  • Tillandsia diverses
  • Tillandsia cyanea
  • Guzmania minor

Fougères et selaginelles :

  • Adianthum caudatum
  • Doryopteris cordata
  • Hemoionitis arifolia
  • Pellaea rotundifolia
  • Selaginella diverses

Plantes vertes miniatures et décoratives :

  • Callisia Turtle
  • Fittonia diverses variétés
  • Hoya serpens
  • Hoya curtisii
  • Peperomia angulata
  • Saintpaulia

Orchidées miniatures :

  • Aerangis
  • Angraecum
  • Cochleanthes amazonica
  • Erycina pusilla
  • Leptotes bicolor
  • Macodes petola
  • Paphiopedilum de petites tailles divers
  • Phalaenopsis de petites tailles divers

Eléments de décor :

Vous pouvez aussi ajouter des éléments de décor dans votre BiOrb AIR 60 afin de créer des paysages en 3 dimensions, apporter de la profondeur, permettre la création de terrasses ou donner un aspect de rocaille. Pour ce faire, Biorb by Oase propose des racines et des rochers artificiels, fabriqués en résine. Ils sont très esthétiques et apportent une touche très naturelle dans votre biotope.

Si vous ramasser des pierres, évitez celles en calcaire qui sont souvent incompatibles avec beaucoup de végétaux tropicaux. Faites un petit test avec une goutte d’un anti calcaire (Durgol). Si de la mousse se forme, cette pierre est en calcaire et est à éviter.

Si vous ramassez des branches mortes, lavez-les à grande eau et passez-les quelques minutes au four à micro-onde pour les stériliser et éviter tout risque d’introduire des larves et œufs de coléoptères nuisibles.

Gravier déco, sable et coquillages peuvent également agrémenter votre décor.

Vous pouvez utiliser un pistolet à colle chaude pour fixer certains éléments de déco entre eux ainsi que pour fixer les tillandsias sur un support de bois ou de roche.

Entretien du BiOrb AIR 60

L’important est le choix des végétaux et la densité de plantation de votre BiOrb AIR 60 au moment de sa création. S’il a bien été pensé, vous aurez relativement peu d’entretien courant. Par la suite, il faudra de temps en temps pincer certaines plantes pour maintenir leur port compact. Veillez aussi à retirer les vieilles feuilles inesthétiques qui peuvent jaunir à la base d’une plante. De temps en temps une petite modification mineure, un remplacement de plante ou la suppression d’un végétal envahisseur sont des tâches horticoles minimes auquel il faut s’attendre pour le maintien de votre terrarium sur le long terme.

Parfois, il peut être nécessaire de vaporiser quelques plantes épiphytes avec le spray HumidiMist fourni avec le Kit BiOrb ou alors arroser des plantes avec un peu d’eau jusqu’à la stabilisation complète de votre microcosme. Pensez toujours à utiliser une eau déminéralisée pour éviter tout dépôt de calcaire. De temps en temps, vous pouvez également donner un peu d’engrais (type engrais à orchidées) pour maintenir les plantes en santé, mais sans favoriser une croissance excessive.

Si par hasard, des insectes nuisibles envahissaient votre terrarium, il faudra impérativement traiter avec un insecticide. L’utilisation d’un fongicide prêt à l’emploi (se trouve dans toutes les jardineries) peut aussi s’avérer nécessaire si l’ambiance reste trop humide et provoque le départ de maladies cryptogamiques indésirables (pourriture de feuilles).

En conclusion

Il aura fallu attendre relativement longtemps pour trouver sur le marché un terrarium à gestion de climat automatique où tous les paramètres sont intégrés, qui soit à la fois esthétique et fonctionnel. Je conçois que c’est un investissement conséquent et pas forcément à la portée de tous. D’un autre côté, il vaut la peine d’investir un peu plus d’argent dans une technologie fiable et d’avoir un objet entre les mains qui ait été pensé avec soin par des ingénieurs chevronnés. Ce terrarium n’est de loin pas un objet banal. C’est un véritable outil professionnel qui promet de bons résultats. Encore une fois, je suis convaincu que c’est un dispositif parfait pour cultiver facilement des plantes tropicales en intérieur. C’est un excellent moyen pour prendre contact avec la nature tout en restant chez soi et profiter d’une sensation de bien-être.

Bienvenue dans l’univers de BiOrb AIR, il ne vous reste plus qu’à admirer.

Au cœur de l’Orchidarium de Prangins, l’envers du décor (partie2)

L’eau, source de vie saine

Une eau tempérée et de bonne qualité

Les orchidées sont des plantes épiphytes qui réclament une eau de très bonne qualité pour croître et fleurir. Une eau de bonne qualité signifie de l’eau chimiquement pure qui ne contient pas ou que très peu de sels dissous. En contrepartie, l’eau issues des nappes phréatiques du pied du Jura est une eau classifiée comme dure ou calcaire. En effet, elle contient beaucoup de sels dissous. On le remarque aisément lorsque fait chauffer cette eau et qu’il reste un dépôt blanchâtre au fond des casseroles. L’eau de pluies est une eau considérée comme pure puisqu’elle ne contient aucun élément dissous. Elle est parfaite pour la culture des orchidées.

 

Collecter l’eau de pluie

Lorsque j’ai commencé mon projet d’Orchidarium, le premier investissement fut un bassin de rétention d’eau de pluie de 100 mètres cubes installé dans le sous-sol du bâtiment. J’ai la chance d’avoir un toit de 500 mètre carré pour récupérer l’eau de pluie. Ce bassin me fournit l’eau d’arrosage pour toute l’année. Si le niveau venait à baisser drastiquement à la suite d’un été spécialement sec, j’ai la chance d’avoir un système secondaire d’apport d’eau brut du lac. L’eau du lac Léman est relativement douce et ne contient que 15°F de dureté, ce qui est tout à fait acceptable pour de courte période.

 

L’importance de traiter l’eau avant l’arrosage

Pour permettre les arrosages des plantes, j’ai un système de pompe et de vase à air comprimé qui me met l’eau de pluie sous pression pour une utilisation dans toutes les serres en permanence. L’eau est acheminée par des tuyaux plastiques pour éviter la corrosion et passe à travers un échangeur thermique. L’eau est ainsi chauffée en tout temps à 25°C. Il faut dire qu’en hiver, le bassin de rétention d’eau se refroidit passablement avec les pluies glacées.

Puis l’eau passe au travers d’un magnétiseur qui change la forme spatiale des molécule d’eau par des fréquences électriques avant d’être distribuée dans les serres. On obtient ainsi une eau de très haute qualité avec un pouvoir mouillant très efficace. Les plantes sont très sensibles à cette qualité d’eau.

L’eau est un des facteur les plus important dans un établissement horticole. Ceux qui arrose avec l’eau du réseau ont souvent beaucoup de problème avec les dépôts calcaires sur les feuilles, ce qui rend les feuilles moins jolies. Il est important de faire le nécessaire pour que l’eau soit source de vie saine.

Au cœur de l’Orchidarium de Prangins, l’envers du décor (partie 1)

Le chauffage : centre névralgique de l’Orchidarium

Beaucoup de gens connaissent l’Orchidarium de Prangins pour l’avoir visité.

Des serres multicolores où poussent des milliers d’orchidées du monde entier !

   

 

Seriez-vous intéressé à voir l’envers du décor?

Le cœur qui bat dans le centre de cette petite entreprise ?

Pour créer un environnement favorable aux plantes tropicales tout en étant situé au centre de l’Europe, il faut adapter une technologie de pointe pour que tout cela soit possible

Le cœur de l’Orchidarium

Il bat au rythme des saisons, plus fort en hiver, plus doux en été. Il est constitué de deux machineries puissances interconnectées qui s’accordent en fonction des besoins en chaleur des serres : les chaudières. Tous les jours, je l’écoute en arrivant le matin pour m’assurer de son bon fonctionnement. Le soir, en quittant les lieux, je tends à nouveau l’oreille, guettant le moindre signe de faiblesse qui pourrait engendrer une catastrophe durant la nuit. La plupart du temps, il ronronne paisiblement!

En décembre 2007, l’Orchidarium a subit une transplantation cardiaque d’urgence et provisoire. En effet, nous avions deux vieilles chaudières à mazout qui fonctionnaient depuis 1974. Puis, à une semaine d’intervalle, elles ont rendu l’âme l’une après l’autre. Par chance, j’ai su détecter les premiers symptômes avant la grande crise et j’ai pu prendre les devants. Il a fallu faire venir une chaudière mobile d’urgence et la connecter au réseau central depuis l’extérieur du bâtiment dans les plus brefs délais. Nous avions moins de deux heures de temps avant que la températures des serres soit retombée aux valeurs extérieures et aurait détruit toutes les orchidées si nous n’étions pas intervenu d’urgence. L’hiver 2007-2008 fut difficile, il a fallu chauffer les 3 serres avec ce système provisoire.

Pendant ce temps, une équipe d’ingénieurs ont conçu un nouveau système de chauffage avec 2 chaudières de capacité différente reliées en cascade. Ce qui veut dire que lors de faible demande en eau chaude, seule la petite chaudière fonctionne, et si les températures baissent, la grande chaudière prend le relais. Entre temps, la commune de Prangins venait d’installer le gaz non loin de chez moi. J’ai donc demandé aux Services Industriels de la commune de Nyon de bien vouloir connecter le gaz jusqu’à l’Orchidarium afin que nous puissions profiter de cette énergie bien plus simple à gérer et plus propre que le mazout pour chauffer les serres.

 

L’année 2008 fut décisive :

Un tout nouveau cœur solide et flambant neuf pour l’Orchidarium de Prangins fut transplanté au printemps 2008 et l’opération fut un succès total.

     

Des chaudières sort une grosse conduite comme une artère qui va dispatcher l’eau chaude dans tout un réseau de conduites secondaires; autant de veines à contrôler, à doser le débit et la température de l’eau pour aller chauffer et maintenir le climat souhaité dans les 3 serres de culture.

L’ordinateur de climat : un outil essentiel en horticulture moderne

Pour gérer l’ensemble du climat, un ordinateur spécialisé appelé Masterclim agit sur des vannes qui s’ouvrent à des degrés divers pour apporter l’eau à la bonne température dans les serres et maintenir le climat aux consignes souhaitées de température. L’ensemble des paramètres des serres se visualise alors sur l’écran d’un ordinateur ou je peux suivre en temps réel le pilotage et l’évolution du climat des 3 serres de culture.

           

A cela vient s’ajouter tout un système d’alarme complexe relié à mon téléphone portable. A la moindre défaillance, coupure d’électricité, panne d’un brûleur, baisse des températures dans une serre, je suis directement informé du problème. Une visite des lieux permet alors de constater l’origine du problème et de faire venir le technicien spécialisé dans les plus brefs délais pour réparer la panne.

Faire pousser des plantes exotique pour notre plus grand plaisir n’est pas une chose aussi simple que l’on peut s’imaginer. Cela requiert beaucoup de technique et de savoir faire pour obtenir de bons résultats.

Pour plus d’infos www.orchidarium.ch

 

 

 

 

 

A propos:

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Ingénieur de formation dans le domaine horticole, Daniel Page s’est toujours passionné au fil du temps à la botanique et principalement à l’orchidophilie. Ses nombreux voyages et formations à l’étranger lui ont permis d’acquérir une solide expérience
dans ce domaine singulier. En 1997, il créa l’Orchidarium et exploite depuis les 1000 mètres carrés de serres où sont cultivées plus de 2000 espèces et hybrides différents d’orchidées en provenance du monde entier.