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Les Phalaenopsis : les secrets de leur bien-être !

Les Phalaenopsis : les secrets de leur bien-être dans votre maison !

Les Phalaenopsis sont un genre d’orchidée largement répandu, qui se déclinent sous un grand nombre de variétés très attractives et colorées. Ils sont florifères et faciles d’entretien pour le novice pour autant que vous respectiez quelques points importants.

Voici des informations détaillées pour bien comprendre comment entretenir son Phalaenopsis au mieux sur le long terme pour le voir prospérer et fleurir.

 

  1. La maturité de la plante :

Un Phalaenopsis peut fleurir après 12 mois de culture suivant sa sortie du flacon de culture in vitro, mais à ce stade, il reste très juvénile. A ce stade, il comporte 2 à 3 feuilles adultes. Plus la plante prend de l’âge, plus belle sera la floraison. Généralement, les plantes comportant 7 à 8 feuilles adultes expriment les plus belles fleurs. Pour obtenir de belles cascades comportant au moins 15 fleurs, il faut des plantes munies d’au moins 10 à 12 feuilles.

Le nombre de feuilles importe sur la qualité des fleurs!

Il faut savoir que le temps de croissance pour obtenir un beau Phalaenopsis mature est d’au moins 3 ans en serre chaude. Le prix de la plante est fonction de sa maturité. Certaines variétés demandent plus de temps pour grandir que d’autres. Avec le temps, les Phalaenopsis produisent d’immense grappes de fleurs gracieuses et il vaut vraiment la peine de mettre toutes les chances de leur côté pour les cultiver au mieux pour apprécier ces magnifiques gerbes de fleurs colorées.

  1. L’emplacement idéal :

Les Phalaenopsis ont besoin de lumière abondante sans soleil direct pour pousser correctement et fleurir abondamment. L’idéal est de les placer devant une fenêtre lumineuse exposée vers l’est.

La lumière est vitale pour les plante!

Si vous les disposez sur le côté de la fenêtre, dans un angle mort, sur une armoire devant la fenêtre ou sur le rebord en-dessous de la fenêtre, vous n’aurez pas de bons résultats car la lumière manque dans ces zones. Sachez que seuls les rayons de lumière verticaux qui arrivent sur les plantes sont bénéfiques pour la photosynthèse. Les rayons lumineux ne tournent pas dans les angles et ces endroits sont donc à proscrire pour une bonne croissance, même si à vos yeux, il semble y avoir de la clarté.

En mesurant la lumière utile avec un appareil spécifique, on se rend vite compte que plus on s’éloigne de la fenêtre, plus l’énergie lumineuse diminue. En résumé, on perd plus de 50% de lumière par mètre d’éloignement de la fenêtre.

Un Phalaenopsis qui manque de lumière développe de nouvelles feuilles de couleur vert sombre, fines et longues par rapport aux anciennes. Ceci se voit très rapidement. Un Phalaenopsis bien exposé à la lumière aura des feuilles plus clairs, voire des reflets violet-rouge. Parfois des gouttes de sucre sont secrétées par les feuilles et les tiges quand la lumière est très intense. Ceci n’est pas une maladie mais un signe de bonne santé.

Dans la majorité des cas où vos plantes ne veulent plus refleurir, il s’agit d’un manque de lumière.

  1. Facteurs déclenchant la floraison :

Dans la nature, les Phalaenopsis sont soumis à un climat tropical chaud et humide qui leur permet de croître. En culture, on les fait grandir en les maintenant dans une serre humide à 28-30°C jour et nuit jusqu’à ce qu’ils atteignent leur maturité. Puis vient une période un peu plus fraîche qui provoque des abaissements de température pendant plusieurs semaines. C’est ce rafraîchissement qui provoque la mise à fleur. En culture on les déplace dans une serre plus fraîche pour leur faire subir « le cooling », la température nocturne est abaissée à 16°C et celle du jour ajustée à 22-24°C. Pendant cette période froide, l’induction florale est amorcée et en moins de 4 semaines, l’ébauche des hampes florales est visible. Il faut encore une période d’au moins 3 mois jusqu’à l’ouverture des premières fleurs.

Seul une amplitude des températures jour/nuit induit la floraison chez le Phalaenopsis!

Sachez que mettre la plante sous un régime sans eau, supprimer tout apport d’engrais, la déplacer à la cave ou la cacher derrière le canapé n’est pas la solution pour les faire refleurir. Seul l’abaissement des températures nocturnes après un cycle de croissance au chaud provoque la floraison !

Un Phalaenopsis adulte comportant au moins 5 belles feuilles adultes fleurit au moins une fois par an. Dans l’appartement, la croissance des tiges à fleurs intervient généralement en automne et les fleurs apparaissent en janvier jusqu’en juin. Ceci est le cycle de floraison tout à fait normal d’un Phalaenopsis cultivé dans la maison.

 

  1. L’arrosage :

Un Phalaenopsis en bonne santé et bien arrosé présente de belles racines vertes. Lorsque l’eau dans le pot disparait par évapotranspiration, les racines deviennent alors grises. C’est le moment de les arroser à nouveau. Selon la saison, la taille de la plante, le substrat et l’environnement de culture, le laps de temps entre deux arrosages diffère fortement. Seul un aperçu visuel des racines vous renseignera efficacement sur l’état hydrique de la plante. Laisser un Phalaenopsis en stress hydrique provoque la chute des boutons et des fleurs, un ramollissement voir la chute des feuilles à plus long terme et bloque la croissance de la plante.

Arroser ce n’est pas immerger le pot dans l’eau!

L’arrosage se fait en laissant couler de l’eau tiède sur tout le pourtour du pot pour humidifier les racines.

Voici comment arroser avec efficacité :IMG_7738

Pourquoi ne faut-il JAMAIS TREMPER UNE ORCHIDEE ? le substrat utilisé pour les orchidées est fait d’écorce de pin. L’écorce est un matériau qui flotte. Immerger le pot va déstabiliser la plante et l’écorce s’en aller à chaque trempage. De plus l’écorce n’a aucune capacité d’absorber l’eau du bas vers le haut par capillarité contrairement aux terreaux des autres plantes.

Utiliser de préférence une eau tempérée, adoucie (filtre, eau de pluie ou eau Volvic) pour éviter de brûler les racines sur le long terme.

Pensez à appliquer un engrais pour orchidées tous les quinze jours pour une croissance harmonieuse de la plante. Sans engrais, la plante va réduire son volume de feuilles et les floraisons seront diminuées et à long terme le résultat ne sera pas concluant.

  1. Le rempotage :

Pour conserver un Phalaenopsis en bonne santé sur le long terme, le rempotage est nécessaire. Il intervient tous les 3 à 5 ans selon chaque cas de figure. On rempote une plante qui a trop poussé et déborde totalement du pot, ou alors quand le substrat est fusé ou que les racines dans le pot vont mal et pourrissent. Tout d’abord, le rempotage permet d’assoir à nouveau la plante correctement dans son pot lorsque les racines aériennes se baladent un peu partout et que la plante penche vers la source de lumière. Le Phalaenopsis est une orchidée monopodiale, c’est-à-dire qui a un développement vertical. L’apparition des nouvelles racines se fait toujours à l’étage supérieur par rapport aux anciennes. La partie la plus inférieure de la plante est la plus ancienne. Avec les années, il se forme comme un petit tronc que l’on peut sectionner pour évacuer les ancienne racines sèches et pourries et ne garder que la partie saine de la plante en pleine croissance.

IMPORTANT : après le rempotage, les orchidées s’arrosent modérément plusieurs semaines de suite jusqu’à la reprise de la plante et l’apparition des nouvelles racines à la base du collet.

Sachez qu’un Phalaenopsis peut très bien vivre des décennies. Ceux qui ne les rempotent jamais les voient souvent dépérir après 4 ou 5 ans car les anciennes racines sont mortes et les nouvelles, ayant poussé en dehors du pot, ne reçoivent jamais d’eau. La plate finit par se déshydrater et mourir.

Pour plus d’information sur le rempotage :

http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Le_rempotage.pdf

En résumé, les Phalaenopsis poussent et fleurissent très bien dans une maison lumineuse. En sélectionnant les bonnes variétés, on peut avoir des fleurs toute l’année. Rappelez-vous que le manque de lumière, un arrosage inapproprié et une absence de rempotage sont les causes les plus fréquentes d’échec chez les amateurs.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la fiche de culture du Phalaenopsis en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/phalaenopsis-culture.pdf

 

Les Vanda, ces orchidées aux couleurs sublimes venues d’Asie

La culture des Vanda en intérieur : comment les réussir !

Mes débuts avec les Vanda…

J’ai commencé la culture des Vanda, il y a plus de 20 ans, dans les serres de l’Orchidarium à Prangins. A l’époque, je possédais une serre avec plus de 3000 plantes qui étaient exploitées pour la fleur coupée et la vente de plantes fleuries. Aujourd’hui, j’ai quelque peu réduit ma surface mais je les cultive toujours avec autant de ferveur. Fort de cette expérience, je vais essayer de vous livrer les secrets de leur culture.

Les Vanda sont toutes originaires d’Asie du Sud Est et principalement de Thaïlande, et l’hybridation intense de ces dernières décennies a permis d’obtenir un très large panel de couleurs. On trouve le bleu tant recherché chez l’orchidée et tout une déclinaison de tons chauds. Des points, des stries et des tesselations viennent enrichir la diversification des fleurs qui rappellent les batiks indonésiennes.

De la Thaïlande vers la Suisse :

Tout d’abord, sachez que toutes mes Vanda commencent leur vie en Thaïlande. Elles sont d’abord multipliées et clonées dans des laboratoires spécialisés, puis cultivées pendant 5 ans sous ce climat tropical optimal pour atteindre la taille adulte. Elles mettraient 2 fois plus de temps sous nos latitudes pour atteindre leur maturité. C’est seulement à ce stade qu’elles sont importées en Europe. Généralement, il me faut seulement quelques mois de culture pour que les premières fleurs apparaissent après l’importation. Puis, lorsqu’elles sont bien acclimatées et reçoivent les soins constants et réguliers, les floraisons se succèdent toute l’année. L’installation de Lampes LED pour l’horticulture apporte le complément de lumière en hiver pour prolonger la floraison pendant les périodes de jours courts.

Quand je parle de soins réguliers, c’est à dire qu’elles poussent pendues en ligne. Je les arrose tous les jours du mardi au samedi, soit 5 jours par semaine avec de l’eau de pluie enrichie d’une solution d’engrais diluée dont l’EC=0,5MS. Tous les 2 mois environ, je les traite avec un fongicide pour prévenir toute apparition de Fusarium. Quand il fait chaud, en période estivale, je les vaporise une deuxième fois dans la journée pour les garder en pleine forme avec de l’eau pure uniquement.

Les Vandas sont des orchidées qui ne peuvent pas pousser dans un pot avec du substrat pour orchidées car le volume de racine est conséquent et l’air est indispensable à la bonne santé du système racinaire. Si on les place dans un pot, les racines vont finir par dépérir et d’autres vont pousser à l’extérieur du pot très rapidement. Il est donc impossible de les discipliner dans cette direction, sauf pour certaines espèces miniatures. La meilleure solution pour les cultiver dans la maison est de placer la plante dans un vase en verre de diamètre 20 cm et de hauteur entre 20 et 30 cm selon le volume des racines. Pour installer la Vanda dans son vase, il faut prioritairement mouiller les racines. Ces dernières deviennent alors souples et peuvent être disciplinées comme on le désire. J’ai pris l’habitude de les disposer en rond autour de la base de la plante.

Comment les cultiver :

Plante florifère / le bleu existe / attention aux maladies / eau douce / soins réguliers / lumière

Bien cultivée, une Vanda adulte fleurit en moyenne 2 à 3 fois par ans. Elle requiert une lumière abondante, plus intense que celle prodiguée au genre Phalaenopsis. Ensuite il faut absolument être régulier dans les arrosages pour toujours humidifier les racines quand celles-ci deviennent sèches. La régularité de ce geste est la clef du succès pour la bonne réussite des Vanda. La qualité de l’eau d’arrosage est aussi primordiale : utiliser uniquement de l’eau douce sans calcaire ni chlore et à température ambiante. Utiliser donc de l’eau de pluie, eau de votre filtre ou alors de l’eau Volvic. Un apport hebdomadaire toute l’année d’engrais pour orchidée très dilué (50% de la dose recommandée) est important et indispensable. Il favorise la santé de la plante.

Ci-dessous vous trouverez le lien vers une fiche de culture :

http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/vanda_vecto.pdf

 

En cours de culture, sortez la plante de temps en temps de son vase de culture, inspecter les racines et couper celles qui ont séché. Pensez aussi à laver le vase pour que l’ensemble soit à nouveau propre et esthétique.

Si par hasard votre plante souffre d’un stress hydrique après une période chaude ou un moment où vous l’avez négligée, sachez qu’un trempage des racines dans de l’eau contenant du glucose (dosage 50 gr / litre d’eau) pendant 24 heures, permet de rattraper le problème.

Ce qu’il faut savoir avant tout :

Les vanda, c’est comme les rosiers ! Ce sont des plantes magnifiques mais qui requiert des traitements fongiques réguliers (au moins une fois toutes les 4 à 6 semaines) sur le feuillage pour garantir la bonne santé de la plante. Si vous ne le faites pas, la plante peut commencer à dépérir et perdre les feuilles les unes après les autres jusqu’à obtenir une plante qui ressemble plus à une arête de poisson plutôt qu’à une resplendissante orchidée. Pour ce faire, vous devez les traiter avec des fongicides prêts à l’emploi qui se trouvent dans les jardineries (idem que ceux utilisés sur les rosiers).

Maintenant, il y a des alternatives à la chimie grâce à l’arrivée sur le marché des micro organismes. Je vous invite donc à utiliser dans vos collections d’orchidées les produits MULTIKRAFT en autre qui donnent d’excellents résultats. Une fois qu’on a pris l’habitude de les utiliser régulièrement on se rend vite compte que les problèmes fongiques diminuent fortement, voir disparaissent car les plantes deviennent plus robuste et résistent naturellement aux attaque fongiques. J’utilise ces formulations de micro organismes depuis quelques temps maintenant avec d’excellents résultats et mes vandas ne posent plus de problème de fusariose comme avant.

Attention au Fusarium :

Une vanda mal soignée et en état de stress va très vite attraper un Fusarium et perdre les feuilles. Cela commence par une feuille jaune généralement au milieu de la plante. Le jaunissement part de la tige centrale et va vers l’extérieur. Puis une autre, et ainsi de suite jusqu’à la mort de la plante. Au premier symptôme de ce genre, vous devez appliquer un fongicide (Aliette ou Switch) pour stopper la progression du Fusarium. Attention à ne pas confondre le Fusarium avec le jaunissement de la dernière feuille du bas de la plante qui peut sécher et tomber quand la plante souffre de stress hydrique.

Pensez à utiliser les micro organismes (Produits MULTIKRAFT) en arrosage et pulvérisation comme alternative à la chimie. Les résultats sont garantis sur le long terme

Gare aux Vanda mal conditionnées :

J’ai remarqué que toutes les Vanda achetées par les orchidophiles dans les grandes surfaces finissent de la sorte. Les Vanda détestent le stress et un séjour dans un environnement néfaste suffit à déclencher le Fusarium. Il faut alors les traiter en préventif avec les 2 produits cités plus haut, ce que personne ne sait ou ne fait!!!

En règle générale, il ne faut pas vaporiser de l’eau sur les feuilles car elle reste stagnante à la base des feuilles et peut provoquer le développement du Fusarium. N’arrosez que les racines !

L’environnement de culture :

Les Vanda aiment les climats chauds, stables et lumineux. Un espace lumineux devant la baie vitrée leur conviendra très bien. Les périodes de canicules en été sont propices à une belle floraison estivale. Comme les Vanda ne peuvent pas être plantées dans un pot, on peut les cultiver de deux manières : soit suspendue devant une bonne source lumineuse tout en vaporisant les racines quotidiennement (ceci convient bien aux personnes possédant un jardin d’hiver chauffé en hiver ou l’on peut gicler en abondance sans se soucier de l’eau qui tombe) ou alors il faut placer les vandas dans des vases transparents et les installer devant la baie vitrée. En été, un séjour à l’extérieur est très recommandé. l`humidité naturelle de l’air la nuit favorise le développement de grosses racines. En hiver, un apport de lumière artificielle ( lampe à plante, LED pour plante) est presque indispensable à leur bonne santé. On peut aussi utiliser ces nouvelles surfaces plates et lumineuses qui comportent des LED et poser les vases à Vanda par-dessus. Elles adorent la lumière au niveau des racines et la douce chaleur générée par celle-ci.

Ce qu’elles détestent :

  • Des changements brusques de conditions d’environnement
  • De l’eau de mauvaise qualité et froide
  • Des arrosages désordonnés qui ne vont pas dans le sens des besoins de la plante.
  • Manque de rigueur dans les soins
  • Manque de lumière.

J’observe toujours les racines de mes plantes pour vérifier leur état sanitaire. Des Vanda en pleine santé ont les racines actives avec la pointe violet-vert qui indique qu’elles sont en croissance.

Le truc du spécialiste :

Pour maintenir les Vanda dans un état de croissance continu et de floraison toute l’année, l’application de deux produits organiques simultanés sur les racines a fait ses preuves! Une vaporisation régulière de BACTIVA et de RadiS sur toute la plante entière deux fois par mois permet de maintenir les Vanda dans une forme olympique. J’y ajoute aussi toujours des micro organismes de type MULTiKRAFT (MK Blatt, MK Blume, MK5). Les racines se développent en abondance et les plantes produisent de très belles et grosses inflorescences.

http://orchidarium.ch/bactiva-cest-lho…elle-ere-moderne/

http://orchidarium.ch/r-a-d-i-s-un-ext…l-extraordinaire/

Pour information, j’ai quelques clients (ils sont malheureusement rares je l’admets) qui cultivent les Vanda dans la maison avec grand succès. Pourquoi tant d’échec? Les Vanda sont des être vivants qui demandent un peu plus de soins qu’un arrosage hebdomadaire. Et malheureusement, peu de gens veulent s’investir pour réussir ce challenge. C’est bien dommage, car lorsque les Vanda commencent à fleurir, c’est du bonheur absolu!

A lire aussi :

http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/Petite_pensee_philosophique.pdf

http://orchidarium.ch/accueil/wp-content/uploads/2016/03/environnement_de_culture_ideal.pdf

R a d i S un extrait naturel extraordinaire!

Avec RadiS, vos plantes reprennent de la vigueur!

Ce produit d’origine 100% organique a fait ses preuves dans l’agriculture autour de monde et il est maintenant disponible en dose pour les amateurs à l’Orchidarium de Prangins.

Très efficace pour les plantes malmenées et sous stress, il stimule la croissance et la floraison de vos orchidées. Il s’utilise bien sûr pour toutes les plantes d’ornement, les cultures légumières, les jardins bio, les arbres et arbustes et les plantes exotiques.

Utiliser RadiS et BACTIVA simultanément pour un effet synérgique!

Je l’utilise depuis plus de deux ans à l’Orchidarium de Prangins et les effets sont visibles. La régularité de son emploi va faire que vos plantes vont devenir saines et fortes et l’enracinement va se renforcer. Le taux de maladie diminue aussi fortement dans les cultures.

J’ai remarqué que couplé avec l’utilisation de BACTIVA (Bactiva détail, Bactiva mode d’emploi) l’amélioration de la culture est probante.

A utiliser sans modération pour obtenir des plantes saines, résistantes et belles.

 

BACTIVA c’est l’horticulture 2.0 ou la nouvelle ère moderne

Bactéries et champignons utiles sont nos amis!

Les effets de la mondialisation!

Depuis plusieurs décennies, l’agriculture et l’horticulture se sont focalisées sur la hausse des rendements à grosses doses d’engrais et de pesticides sans se soucier de l’environnement. Il en résulte un appauvrissement de la biodiversité, la dégradation de nos sols, la pollution des eaux et l’apparition de maladies de plus en plus virulentes.

De l’espoir dès maintenant!

Par chance, une nouvelle science émerge mettant en scène la relation fusionnelle de la terre nourricière et la plante en tenant compte du facteur le plus important : le microcosme.

Ce microcosme est composé de milliards de petits être invisibles à nos yeux et pourtant si utiles au bon fonctionnement de la vie sur terre. Ce sont des bactéries et des champignons qui habitent dans les sols et entretiennent avec les plantes une longue histoire d’amour. En effet, ils participent à l’apport d’éléments minéraux aux racines, luttent contre les prédateurs indésirables et nourrissent les plantes en secrétant des substances organiques et des hormones naturelles indispensables pour leur bonne croissance.

Du nouveau à l’Orchidarium de Prangins

Ces deux dernières années, je suis allé plusieurs fois à Taiwan où j’ai pris connaissance de cette horticulture moderne que j’appelle 2.0 qui se soucie de l’impact laissé sur terre. Les japonais sont pionniers dans le domaine et cette technologie essaime à travers le globe pour se démocratiser de plus en plus.

Cela fait une année que j’ai introduit BACTIVA dans mes cultures. Les effets ne se sont pas fait attendre et la réponse des plantes fut immédiate. Des plantes plus saines, plus résistantes, de belles floraisons et une croissance harmonieuse. Depuis que j’utilise BACTIVA à l’Orchidarium de Prangins, je me sens aussi beaucoup plus en harmonie dans mon travail et ma philosophie de vie. Le respect de la nature !

Petite réflexion…à méditer…

Avez-vous déjà remarqué que chaque fois qu’on achète une magnifique plante issue des productions à très large échelle de Hollande elles paraissent superbes au magasin puis dépérissent très vite dans nos intérieurs. Les feuilles jaunissent, voir pourrissent et la plante finit par s’effondrer.

Savez-vous pourquoi ? En Hollande, les plantes sont fabriquées à la chaine dans un environnement totalement stérile sous contrôle complet de l’informatique. Aucune faille n’est possible. Mais lorsque cette pauvre plante arrive dans votre intérieur hostile, elle ne survit pas car elle n’a aucun moyen de lutte naturelle contre le moindre organisme vivant, aussi petit soit-il. En fait, elle n’est pas munie de sa microflore naturelle du sol tant utile à la nature et qui agit comme notre système immunitaire, les bactéries et les champignons utiles.

En résumé, vous pensiez faire une bonne affaire vu le prix souvent très bon marché de ce genre d’article, et au final il ne reste plus rien!

BACTIVA maintenant disponible sur le marché de détail!

BACTIVA est en vente à de l’Orchidarium de Prangins et totalement nouveau sur le marché pour les amateurs. Nous le commercialisons en petits paquets pour une utilisation très pratique.

BACTIVA est issu d’une recherche poussée. C’est un concentré de bactéries et champignons utiles qui vont coloniser vos plantes et leur assurer pérennité et surtout une très bonne santé.

Vous pouvez lire les deux informations annexes ci-dessous pour de plus amples informations sur le sujet.

Bactiva mode d’emploi

Bactiva détail

Petite pharmacie de route

A savoir…

Lorsqu’on se lance dans la culture des plantes, il est important de se munir de quelques produits phytosanitaires, engrais et compléments organiques et de quelques produits naturels pour garantir la santé sur le long terme de nos plantes chéries.

En règle générale, tout se passe bien, mais parfois, tout comme nous, une petite maladie intervient et il faut la combattre dans les plus brefs délais. Parfois c’est la visite d’un insecte indésirable qui requiert l’utilisation d’un peu de chimie pour s’en débarrasser.

La pharmacie de base comporte :

Un ou plusieurs insecticides, de familles chimiques différentes, pour lutter contre les insectes nuisibles.

Un acaricide pour lutter contre les acariens ou araignées rouges.

Un ou plusieurs fongicides, de familles chimiques différentes, pour lutter contre les divers champignons ravageurs.

La médecine naturelle :

On peut également utiliser des produits naturels pour les gens qui n’aiment pas la chimie tout en sachant que parfois l’effet n’est pas aussi efficace qu’escompté. A ce titre, on peut utiliser les huiles essentielles de cannelle feuilles comme insecticides, les huiles essentielles de cèdre de l’Atlas contre les acariens, alcool mélangé au savon noir contre les parasites externes comme les pucerons et les cochenilles. Une goutte d’eau de Javel appliquées sur les taches provoquées par les bactéries stoppe aussi l’infection.

Seul l’observation prime…

En règle générale, une observation quotidienne ou tout au moins hebdomadaire permet de déceler l’apparition de tout problème à son début et limite ainsi l’application de pesticide à haute dose. Si quelques petits moucherons venaient à voler autour de vos plantes, prenez plutôt le réflexe de sortir l’aspirateur pour s’en défaire plutôt que de vaporiser des insecticides à haute dose. Tout est question de mesure et de bon sens. Mais en cas d’apparition de ravageurs particulièrement agressifs comme les cochenilles ou d’une attaque foudroyante d’un champignon, commencez par identifier le problème, puis traiter avec la bonne matière active pour stopper la progression de la maladie ou des insectes. Parfois, l’ablation d’une feuille ou partie de plante est aussi un moyen radical de stopper l’expansion d’un champignon.

Cependant, je ne le répèterai jamais assez : si vous ne faites rien, l’invasion continue et son élimination deviendra d’autant plus compliquée. Agissez donc à temps, avec minutie et rigueur.

Les engrais sont obligatoires sur le long terme…

Les engrais et autres produits organiques sont là pour vous aider à obtenir de belles plantes qui durent sur le long terme. Ils favorisent aussi une croissance harmonieuse et à terme une belle floraison. Je ne connais aucun être vivant supérieur capable de vivre sans alimentation. Pensez donc à vous trouver des engrais pour les orchidées qui s’appliquent par arrosage ou par pulvérisation pour d’autres. Les engrais foliaires sont pratiques car ils permettent de corriger rapidement une carence.

Actuellement il existe aussi tout une série de nouveaux produits organiques pour booster vos plantes. Ils sont très efficaces et ne doivent pas être négligé. Ils feront le sujet d’un autre article.

Maladie ou mauvais soins?

Ne confondez pas une plante mal en point à cause de soins inappropriés avec une plante malade. Lorsque le système racinaire est défaillant, la plante en permanence sous stress hydrique car mal arrosée, les racines pourries car la plante n’a jamais été rempotée, l’aspect général d’un tel végétal laisse à désirer. Ce n’est pas une plante malade, c’est une plante mal soignée ou seul un changement radical de culture améliorera son état.

Conclusion :

En résumé, une plante bien cultivée dans les meilleures conditions d’environnement et qui reçoit des soins constants, à un risque bien plus faible de tomber malade. La maladie est très souvent l’expression de mauvais soins qui ne conviennent pas. L’observation quotidienne et la régularité des soins vous mènera toujours au succès.

A propos:

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Ingénieur de formation dans le domaine horticole, Daniel Page s’est toujours passionné au fil du temps à la botanique et principalement à l’orchidophilie. Ses nombreux voyages et formations à l’étranger lui ont permis d’acquérir une solide expérience
dans ce domaine singulier. En 1997, il créa l’Orchidarium et exploite depuis les 1000 mètres carrés de serres où sont cultivées plus de 2000 espèces et hybrides différents d’orchidées en provenance du monde entier.