A savoir…
Lorsqu’on se lance dans la culture des plantes, il est important de se munir de quelques produits phytosanitaires, engrais et compléments organiques et de quelques produits naturels pour garantir la santé sur le long terme de nos plantes chéries.
En règle générale, tout se passe bien, mais parfois, tout comme nous, une petite maladie intervient et il faut la combattre dans les plus brefs délais. Parfois c’est la visite d’un insecte indésirable qui requiert l’utilisation d’un peu de chimie pour s’en débarrasser.
La pharmacie de base comporte :
Un ou plusieurs insecticides, de familles chimiques différentes, pour lutter contre les insectes nuisibles.
Un acaricide pour lutter contre les acariens ou araignées rouges.
Un ou plusieurs fongicides, de familles chimiques différentes, pour lutter contre les divers champignons ravageurs.
La médecine naturelle :
On peut également utiliser des produits naturels pour les gens qui n’aiment pas la chimie tout en sachant que parfois l’effet n’est pas aussi efficace qu’escompté. A ce titre, on peut utiliser les huiles essentielles de cannelle feuilles comme insecticides, les huiles essentielles de cèdre de l’Atlas contre les acariens, alcool mélangé au savon noir contre les parasites externes comme les pucerons et les cochenilles. Une goutte d’eau de Javel appliquées sur les taches provoquées par les bactéries stoppe aussi l’infection.
Seul l’observation prime…
En règle générale, une observation quotidienne ou tout au moins hebdomadaire permet de déceler l’apparition de tout problème à son début et limite ainsi l’application de pesticide à haute dose. Si quelques petits moucherons venaient à voler autour de vos plantes, prenez plutôt le réflexe de sortir l’aspirateur pour s’en défaire plutôt que de vaporiser des insecticides à haute dose. Tout est question de mesure et de bon sens. Mais en cas d’apparition de ravageurs particulièrement agressifs comme les cochenilles ou d’une attaque foudroyante d’un champignon, commencez par identifier le problème, puis traiter avec la bonne matière active pour stopper la progression de la maladie ou des insectes. Parfois, l’ablation d’une feuille ou partie de plante est aussi un moyen radical de stopper l’expansion d’un champignon.
Cependant, je ne le répèterai jamais assez : si vous ne faites rien, l’invasion continue et son élimination deviendra d’autant plus compliquée. Agissez donc à temps, avec minutie et rigueur.
Les engrais sont obligatoires sur le long terme…
Les engrais et autres produits organiques sont là pour vous aider à obtenir de belles plantes qui durent sur le long terme. Ils favorisent aussi une croissance harmonieuse et à terme une belle floraison. Je ne connais aucun être vivant supérieur capable de vivre sans alimentation. Pensez donc à vous trouver des engrais pour les orchidées qui s’appliquent par arrosage ou par pulvérisation pour d’autres. Les engrais foliaires sont pratiques car ils permettent de corriger rapidement une carence.
Actuellement il existe aussi tout une série de nouveaux produits organiques pour booster vos plantes. Ils sont très efficaces et ne doivent pas être négligé. Ils feront le sujet d’un autre article.
Maladie ou mauvais soins?
Ne confondez pas une plante mal en point à cause de soins inappropriés avec une plante malade. Lorsque le système racinaire est défaillant, la plante en permanence sous stress hydrique car mal arrosée, les racines pourries car la plante n’a jamais été rempotée, l’aspect général d’un tel végétal laisse à désirer. Ce n’est pas une plante malade, c’est une plante mal soignée ou seul un changement radical de culture améliorera son état.
Conclusion :
En résumé, une plante bien cultivée dans les meilleures conditions d’environnement et qui reçoit des soins constants, à un risque bien plus faible de tomber malade. La maladie est très souvent l’expression de mauvais soins qui ne conviennent pas. L’observation quotidienne et la régularité des soins vous mènera toujours au succès.